Pierre Laborde-Turon - « Je n'ai pas perdu mon temps »
Formé aux Girondins de Bordeaux et parti en 2013 pour rejoindre les rangs de Rodez, Pierre Laborde-Turon savait qu'il aurait du mal à percer chez les professionnels. «
Chez les pros, c'est très compliqué de s'imposer pour un jeune. On
signe un contrat mais nous sommes tout de suite prêtés ou placés sur le
banc. Sans jouer, on n'existe pas et l'on disparaît dans un parfait
anonymat ». Le jeune portier de 21 ans n'a pas voulu vivre cette
situation et a choisi de partir en Aveyron pour devenir titulaire dans
le club de CFA : « J'ai suivi les conseils de mon grand-père qui a
été footballeur professionnel. J'ai cherché un bon club, possédant de
bonnes structures, faisant confiance aux jeunes. Rodez m'a séduit, je me
suis engagé ».
Aujourd'hui, après trois saisons entre le banc, et la réserve en DH, il s'apprête à s'installer dans les cages du désormais club de Vincent Labissière. Et Pierre Laborde aura fait preuve de beaucoup de patience : « C'est la règle du jeu. Je la connaissais et c'était à moi de gagner ma place en démontrant à l'entraînement qu'il peut avoir confiance en moi. Durant cette époque, j'ai appris les règles d'une vie de groupe chez les séniors. Je n'ai pas perdu mon temps. Je sais que pour un gardien de but la maturité arrive vers l'âge de 26 ans. Il faut s'armer de patience, apprendre, vouloir (...) Je veux montrer que je justifie cette place de titulaire. Je veux progresser, apprendre, lancer ma carrière. Je sais qu'en venant à Rodez, qu'en ayant attendu, qu'en m'étant entraîné durement, j'ai vraiment fait le bon choix ».
Aujourd'hui, après trois saisons entre le banc, et la réserve en DH, il s'apprête à s'installer dans les cages du désormais club de Vincent Labissière. Et Pierre Laborde aura fait preuve de beaucoup de patience : « C'est la règle du jeu. Je la connaissais et c'était à moi de gagner ma place en démontrant à l'entraînement qu'il peut avoir confiance en moi. Durant cette époque, j'ai appris les règles d'une vie de groupe chez les séniors. Je n'ai pas perdu mon temps. Je sais que pour un gardien de but la maturité arrive vers l'âge de 26 ans. Il faut s'armer de patience, apprendre, vouloir (...) Je veux montrer que je justifie cette place de titulaire. Je veux progresser, apprendre, lancer ma carrière. Je sais qu'en venant à Rodez, qu'en ayant attendu, qu'en m'étant entraîné durement, j'ai vraiment fait le bon choix ».
Source : La Dépêche du Midi
Photo : Centre Presse Aveyron
Photo : Centre Presse Aveyron
