Le 23/10/2017 à 11h12 - N3 - Par Alexandre Poirier

Matthieu Chalmé - « On a toujours été clairs, on ne mentira pas aux joueurs »

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Via GOLD FMMatthieu Chalmé est revenu sur la concurrence dans le groupe, notamment amenée par l'apport des professionnels qui obligent certains joueurs à rester sur le banc ou à aller jouer avec les U19 :

« Les choix sont faits, on a toujours dit qu’on les assumerait ces choix. On essaie à chaque fois de faire deux groupes équilibrés dès qu’on le peut, parce qu’il y a les pros qui redescendent aussi avec nous. On a les pros, mais on fait un groupe compétitif en U19 et en National 3. A Alençon, les U19 n'avaient pas de joueur de la N3, mais ils l'ont emporté (2-1). On essaie de donner du temps de jeu, en expliquant que ce n’est pas une punition la plupart du temps d’aller jouer en U19, mais il vaut mieux peut-être qu’ils aillent jouer un match entier en U19 que 5 ou 10 minutes avec la N3. Tout le monde joue le jeu aujourd'hui, tout le monde répond présent à différents niveaux, c’est ça qui est vraiment intéressant pour nous. On comprend de temps en temps la frustration, mais quand on est clair avec les joueurs et qu’on leur tient un discours logique, je pense qu'ils sentent qu’il n’y a pas de trahison, de mensonge et on peut avancer dans le bon sens. Nous, on est aussi attentifs quand ils jouent en N3 que quand ils jouent en U19. Le principal, c’est que tout le monde ait du temps de jeu, pour pouvoir les maintenir à un pied d’égalité, jusqu'à temps peut-être qu'à un moment donné, il y a certains joueurs qui vont avoir une période un peu creuse et c'est là qu'on va voir la mentalité du joueur, s'il est capable de rebondir, de s'accrocher, pour montrer qu'il est capable d'aller au haut niveau. »

Une franchise qui rejoint la méthode de Jocelyn Gourvennec : « Pour notre part, avec Philippe Lucas, c’est notre façon de travailler. On a toujours été clairs, on ne mentira pas aux joueurs. C’est la façon de faire de Jocelyn Gourvennec, on voit comment il fonctionne et comment il nous tient au courant des évolutions, des joueurs qu’il veut à l’entraînement. C’est une idée de travail qui est individuelle au départ, mais qui se rejoint finalement, parce qu’on est sur la même longueur d’ondes, que ce soit le staff des pros ou nous ou les U19. Aujourd’hui, ça ne sert à rien de mentir aux joueurs, il faut être clairs et honnêtes avec eux et je pense qu'à partir de là, s’il y a cette confiance qui s’installe entre le staff et les joueurs, ça ne peut qu’être positif pour tout le monde. »