Le 09/12/2017 à 11h13 - Interview - Par Alexandre Poirier

François Bommé - « C'est très excitant et très rafraîchissant de passer d'une catégorie à l'autre »

Actualités : François Bommé - « C'est très excitant et très rafraîchissant de passer d'une catégorie à l'autre » - Formation Girondins
Toujours dans son entretien sur GOLD FMFrançois Bommé a parlé de son quotidien au Haillan, en tant qu'entraîneur des gardiens du centre de formation : « Le quotidien, il est chargé. Je le savais de toute façon. Mes matinées sont réservées à l'entraînement des gardiens du centre, ça va du groupe de Romain Lacombe (U17 R1) jusqu'à la National 3. Quand tout le monde s'entraîne le matin, il faut composer avec huit ou neuf gardiens, plus Erin Nayler, la gardienne des féminines qui vient avec nous le mardi, donc ça me fait une gardienne de plus. Il faut s'adapter, s'organiser, ça vient avec l'expérience. Et l'après-midi est réservé à l'entraînement de la préformation, lorsque la National 3, les U19 ou U17 ne s'entraînent pas. Il faut jongler, aussi bien avec les éducateurs qu'avec les jeunes gardiens, ça rend la tâche compliquée par moments, mais c'est très excitant et très rafraîchissant de passer d'une catégorie à l'autre. Et surtout à l'intérieur de ces groupes de travail, où ils se mélangent, se côtoient, le petit de 16 ans va s'entraîner avec les garçons de 18 ans, même de temps en temps le petit gamin de la préfo pour un échauffement d'avant-match, va se retrouver avec Davy Rouyard par exemple. Il y a un effet miroir intéressant. Moi ça me file la chair de poule par moments, parce que la relation entre eux est très saine et très familiale. »

Mais comme il l'a dit, il faut s'avoir s'adapter, notamment lorsqu'un coach a besoin d'un gardien pour une opposition, alors que l'entraînement spécifique n'est pas terminé : « Je pars du principe que le gardien est au service du collectif, donc la priorité, c'est l'entraînement avec le groupe. Ils ont trouvé une organisation la saison dernière, en permettant aux gardiens de s'entraîner le mardi matin, uniquement en spécifique, donc moi j'ai cette plage-là d'1h30-1h45 avec tous les gardiens, c'est plus facile pour moi comme pour eux. Après, le reste de la semaine, le mercredi ou le jeudi matin, on arrive à 8h, on sonde les coachs sur leur projet, le contenu des séances, eux aussi doivent attendre le nombre de joueurs dont ils vont disposer avec les transferts de groupes, les problèmes médicaux. On a une orientation et au-delà du timing, il y a la distance, parce que le terrain 8, par rapport à la plaine, ce n'est pas évident. Au début, j'étais très rivé sur ma montre et maintenant, au coup de sifflet, je sais que dans cinq minutes il y en aura besoin ou sur un bras levé, ou des fois je les envoie avant et ils finissent par faire du jeu au pied. En fait, les gardiens ont l'habitude de cette organisation et les éducateurs aussi, donc ça ne pose que très peu de soucis. »