Jean-Luc Dogon - « Le mental, on sait que c’est un problème »
Toujours sur les ondes de GOLD FM, Jean-Luc Dogon a parlé du manque de caractère et d'envie de ses joueurs lors de l'élimination en coupe Gambardella contre Tours (2-3) : « Dans ce match-là, je n'ai pas trouvé de leader, de joueur avec plus d'expérience ou un peu plus charismatique qui aurait pu remobiliser tout le monde, aller à l'essentiel être un peu plus agressif et bouger un peu tout le monde. Il n'y en avait pas dans l'équipe. C’est une désillusion. Après, je ne dis pas que l’on serait allé au bout de cette Gambardella, ce n'est pas ça... Mais on avait vraiment tout ce qu’il fallait pour passer et aller en quarts, après ça aurait été un autre match. Là, c’est une grosse désillusion par rapport au score à la mi-temps surtout. » Que manque-t-il alors ? « Beaucoup de caractère. On a des jeunes qui ont de la qualité, il ne faut pas tout remettre en cause sur un match, mais là, on a vu que dans des matchs au couperet comme ça, où il faut se sortir un peu les tripes, sur la fin parce que c'est difficile, il faut avoir un maximum de caractère, être en rébellion un peu, se faire mal et je n’ai pas vu suffisamment de caractère chez les joueurs ».
Après le match, sur les réseaux sociaux, beaucoup se sont interrogés sur la qualité et la progression de ces jeunes joueurs. L'entraîneur des U19 répond : « Pour l'instant, on est encore sous le coup de la déception, on est encore un petit peu énervés, agacés, donc on va réfléchir à tout ça. Il ne faut pas non plus tout remettre en cause, ça ne se passe pas comme ça, heureusement. Tout n’est pas super beau quand on gagne un match et tout n’est pas négatif non plus quand on en perd un. On va faire un bilan, tous ensemble, voir ce qui n’a pas été, on sait à peu près et voir comment on peut remédier à ça, pour que ça ne se repasse pas. Mais c’est quand même un problème qu’on avait eu l’année dernière en Gambardella déjà contre Niort où on avait sombré mentalement. Donc il faut qu'on travaille là-dessus. Ça a toujours été primordial le mental. Je pense qu'on en avait plus à notre époque. Pourquoi ? Ce n’est pas facile à expliquer. On avait ça en nous, on avait la gagne, la hargne, la méchanceté aussi parfois. Là, on a des joueurs qui sont en général, il ne faut pas tous les mettre dans le même panier, un peu plus doux, pas trop de caractère. Le mental, on sait que c’est un problème, pas que chez nous, un peu partout. Il faut qu’on travaille là-dessus, qu’on trouve des solutions pour les aider à se surpasser dans les moments comme ça. »
