Le 13/09/2018 à 13h19 - Anciens - Par Alexandre Poirier

Julien Armaroli - « C’est l’équivalent d’être en Ligue 1 aux Girondins de Bordeaux, avec un niveau sportif plus faible, certes »

Actualités : Julien Armaroli - « C’est l’équivalent d’être en Ligue 1 aux Girondins de Bordeaux, avec un niveau sportif plus faible, certes » - Formation Girondins
Aux GCU Men's Soccer (Grand Canyon University aux États-Unis), depuis cet été, Julien Armaroli s'épanoui. Le défenseur de 22 ans, formé aux Girondins de Bordeaux, a quitté le Belmont Abbey College pour cette université qui ambitionne de devenir une des meilleures dans le soccer (football) universitaire. « Je ne m’attendais pas du tout à une ambiance aussi forte, explique-t-il dans une interview sur midnightoncampus.com. Toute l’école était derrière nous et on ressentait un réel engouement pour cette équipe de soccer. C’était vraiment une très belle expérience. C’est un programme qui est en train de se développer et qui possède un gros potentiel futur. (...) En plus de cela, le programme met beaucoup de moyens financiers pour chouchouter ses joueurs. »

Le joueur originaire de Cannes compare d'ailleurs les infrastructures locales à celles des Girondins de Bordeaux : « Au niveau des infrastructures et de tout ce qui est proposé, c’est l’équivalent d’être en Ligue 1 aux Girondins de Bordeaux, avec un niveau sportif plus faible, certes. » Cependant, le style de jeu diffère : « Le soccer que l’on pratique en France est surtout axé sur la possession du ballon, la cohésion d’équipe et surtout l’aspect technique. Ici, je me retrouve dans une équipe où le but premier est de gagner, peu importe ce que cela coûte ou ce que cela implique. L’équipe et les résultats restent clairement une priorité. »

Et Armaroli ne manque pas d'ambitions sous ses nouvelles couleurs : « L’objectif numéro 1 : remporter la conférence WAC. Si on la gagne, automatiquement, on accède au tournoi final de la NCAA et le but est d’aller le plus loin possible dans le tournoi afin de pouvoir se faire connaitre au maximum. (...) Mon objectif final est d’être drafté pour signer professionnel aux Etats-Unis. (...) Mais si l’opportunité de signer professionnel en France se présente, pourquoi pas la saisir. »