Le 28/10/2015 à 13h41 - U15 - Par Alexandre Poirier

Pierre Espanol -\"Je mets beaucoup l'accent sur les entraînements"

Actualités : Pierre Espanol -\"Je mets beaucoup l'accent sur les entraînements" - Formation Girondins
Après être revenu sur son changement de poste, d'entraîneur adjoint de la réserve à entraîneur des U15, Pierre Espanol, toujours dans Soir de Foot de GOLD FM, s'est exprimé plus précisément sur son équipe, la compétition et les entraînements :

"Sur les U15, j'ai des 2002 et 2001 qui s'entraînent en même temps. La complexité c'est que les 2001 ont déjà un niveau bien supérieur à certains 2002 et donc dans certains entraînements, il y a une certaine disparité. Il faut apprendre à dissocier les groupes quand on fait des ateliers techniques et savoir équilibrer dans les jeux. J'ai un groupe de 17 joueurs qui s'entraînent ici, c'est du 50/50 entre les 2001 et les 2002. Il y a aussi des jeunes du Pôle Espoirs qui viennent le week-end pour jouer et donc des 2001 qui basculent parfois avec Philippe Lucas en U17 Régionaux, c'est ceux qui ont un acquis un peu supérieur aux autres. Avec les blessures et ceux qui basculent, tout le monde a son temps de jeu".

Il a ensuite évoqué le championnat, dans lequel les Girondins se baladent un peu : "Quand j'ai pris cette fonction-là, j'en ai discuté avec Patrick Battiston et Ulrich Ramé, j'ai dit que je ne m'attacherais pas énormément à la compétition mais par contre avoir un gros travail sur les séances dans la semaine. Je mets beaucoup l'accent sur les entraînements, où il y a une bonne intensité, ils sont parfois exigeants au niveau de l'investissement et de la durée. Aujourd'hui, il y a plein de formes d'entraînements mais la priorité c'est le travail technique. ‡a se traduit par des ateliers et des jeux. Il y a pas mal d'enchaînements, ça permet de travailler les deux pieds, la rotation, la vitesse. Il y a 50% d'ateliers et 50% de jeux dans les entraînements".

Outre le travail à l'entraînement, le coach reste cependant très ouvert sur l'aspect affectif : "Quand on est au boulot, on est au boulot, mais ça n'empêche pas d'avoir une relation très proche de mes gamins. Souvent, j'ai des discussions avec eux avant, pendant ou après les séances. Ils savent que s'ils sont fatigués, s'ils ont besoin d'un week-end pour passer du temps avec la famille, ils peuvent me le dire. C'est important. S'ils manquent deux ou trois séances dans l'année, c'est pas bien grave. Je suis beaucoup dans la pédagogie".