André Pénalva -\"On doit viser les 2-3 premières places"
Place au côté sportif désormais. André Pénalva, invité de Soir de Foot hier soir dans GOLD FM, est revenu sur le match nul des U17 Nationaux ce week-end face à Niort (1-1) et sur les choses à corriger :
"On s'est créé plus d'occasions que Niort. J'ai trouvé l'équipe de Niort moyenne par rapport à l'année dernière, c'était une équipe difficile à jouer et là c'était une équipe moyenne. Nous, depuis 2-3 matchs, on est en difficulté, on a du mal à se montrer dangereux. C'est l'animation offensive qu'il faut travailler encore plus, le mouvement, la profondeur, la projection, la générosité dans les appels de balle, il y a aussi un manque d'efforts pour attaquer. Il y a moins d'attaquants types comme on avait la saison dernière, percutants, qui donnaient cette profondeur, ce n'est pas tout à fait le même genre de groupe mais il faut qu'on travaille cet aspect offensif. On a des thèmes à développer à l'entraînement par rapport aux observations en matchs. Ce qui est important c'est l'animation et la correction des exercices".
L'entraîneur a ensuite fait le point sur l'évolution de son groupe :
"Ils ne sont pas assez conscients des problèmes qu'ils peuvent rencontrer, ils commencent à y réfléchir, c'est plus structurer qu'avant, mais ce n'est pas assez, il y a encore des inattentions. L'intervention de Patrick Battiston a eu des effets sur le groupe, ils ont beaucoup progressé, ils sont retombés dans de la bonne humilité et ils se sont mis au travail. C'est un groupe qui est en train de bien murir, doucement, ils sont en train de se structurer dans leur approche du football, ils doivent comprendre que c'est un métier, il faut trouver cet équilibre entre le plaisir et la rigueur.
"Dans les entretiens individuels qu'on a eus, j'étais surpris de la teneur de certaines discussions".
Chaque année, je dis aux joueurs qu'on est quatre ou cinq clubs pros dans notre groupe, c'est clair qu'on doit viser les deux-trois premières places et si possible faire les phases finales, pour rivaliser avec les plus gros clubs. Je pense qu'on a encore nos chances pour nous qualifier pour les phases finales mais je ne sais pas s'ils seront aussi performants que le groupe de la saison dernière. Ils avaient une maturité supplémentaire, une envie forte de gagner, un esprit très collectif. C'est un travail de tous les jours, un gros travail de fond, c'est le travail invisible. Il faut faire progresser humainement ce groupe. Il y a ceux qui confirment depuis la saison dernière et d'autres qui commencent à ressortir du lot. J'essaie de les stimuler, de leur poser des questions et ça réagit à force. Dans les entretiens individuels qu'on a eus, j'étais surpris de la teneur de certaines discussions".
Ce week-end, les Bordelais iront à Rodez (8ème), "un club amateur qu'on va découvrir. C'est toujours difficile parce qu'ils sont très très motivés, ils sont corrects mais ils sont rudes. ‡a apprend à rester calme, à laisser la susceptibilité de côté, ça fait du bien des matchs comme ça. Ils aiment bien le combat. Il faut montrer l'exemple avec les jeunes, mais j'ai jamais vu un jeune s'énerver auprès d'un arbitre".
"On s'est créé plus d'occasions que Niort. J'ai trouvé l'équipe de Niort moyenne par rapport à l'année dernière, c'était une équipe difficile à jouer et là c'était une équipe moyenne. Nous, depuis 2-3 matchs, on est en difficulté, on a du mal à se montrer dangereux. C'est l'animation offensive qu'il faut travailler encore plus, le mouvement, la profondeur, la projection, la générosité dans les appels de balle, il y a aussi un manque d'efforts pour attaquer. Il y a moins d'attaquants types comme on avait la saison dernière, percutants, qui donnaient cette profondeur, ce n'est pas tout à fait le même genre de groupe mais il faut qu'on travaille cet aspect offensif. On a des thèmes à développer à l'entraînement par rapport aux observations en matchs. Ce qui est important c'est l'animation et la correction des exercices".
L'entraîneur a ensuite fait le point sur l'évolution de son groupe :
"Ils ne sont pas assez conscients des problèmes qu'ils peuvent rencontrer, ils commencent à y réfléchir, c'est plus structurer qu'avant, mais ce n'est pas assez, il y a encore des inattentions. L'intervention de Patrick Battiston a eu des effets sur le groupe, ils ont beaucoup progressé, ils sont retombés dans de la bonne humilité et ils se sont mis au travail. C'est un groupe qui est en train de bien murir, doucement, ils sont en train de se structurer dans leur approche du football, ils doivent comprendre que c'est un métier, il faut trouver cet équilibre entre le plaisir et la rigueur.
"Dans les entretiens individuels qu'on a eus, j'étais surpris de la teneur de certaines discussions".
Chaque année, je dis aux joueurs qu'on est quatre ou cinq clubs pros dans notre groupe, c'est clair qu'on doit viser les deux-trois premières places et si possible faire les phases finales, pour rivaliser avec les plus gros clubs. Je pense qu'on a encore nos chances pour nous qualifier pour les phases finales mais je ne sais pas s'ils seront aussi performants que le groupe de la saison dernière. Ils avaient une maturité supplémentaire, une envie forte de gagner, un esprit très collectif. C'est un travail de tous les jours, un gros travail de fond, c'est le travail invisible. Il faut faire progresser humainement ce groupe. Il y a ceux qui confirment depuis la saison dernière et d'autres qui commencent à ressortir du lot. J'essaie de les stimuler, de leur poser des questions et ça réagit à force. Dans les entretiens individuels qu'on a eus, j'étais surpris de la teneur de certaines discussions".
Ce week-end, les Bordelais iront à Rodez (8ème), "un club amateur qu'on va découvrir. C'est toujours difficile parce qu'ils sont très très motivés, ils sont corrects mais ils sont rudes. ‡a apprend à rester calme, à laisser la susceptibilité de côté, ça fait du bien des matchs comme ça. Ils aiment bien le combat. Il faut montrer l'exemple avec les jeunes, mais j'ai jamais vu un jeune s'énerver auprès d'un arbitre".
