Patrick Battiston -\"Marius, c'est quelqu'un de très précieux\"
Mardi soir, Patrick Battiston et Yannick Stopyra étaient invités de l'émission Soir de Foot de GOLD FM. Les deux hommes sont longuement revenus sur la formation aux Girondins de Bordeaux. L'entraîneur de la réserve, aussi directeur du centre, a répondu aux critiques extérieures :
"C'est vrai qu'il y a des commentaires extérieurs, c'est de bon temps de parler alors je dirais simplement : "il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre de nécessiteux", ce n'est pas moi qui le dis c'est Chateaubriand. Je vais m'arrêter là. Simplement, on travaille. On porte des jugements sur, par exemple, le comportement de certaines personnes, on ne sait pas comment on fonctionne. Sur la CFA on dit"untel et untel sont là, ils sont dépassés". Mais il faut savoir que quand on parle de Marius, par exemple, ça fait cinq ans qu'il ne fait plus les entraînements et on remet toujours Marius dedans. Je suis très étonné. (...) Il est là tous les jours, c'est un œ“il extraordinaire. Même s'il ne mène pas, c'est quelqu'un qui a des valeurs, qui va pouvoir avoir du recul par rapport aux entraînements, aux matchs, c'est quelqu'un de très précieux. (...) Si on savait les choses réellement, on viendrait sur place et on verrait."
"On se remet en question très souvent, même plus que certains peuvent le penser"
"Cette critique elle fait mal mais il faut laisser parler. On travaille, on avance. Alors l'équipe est dernière en CFA, on connaît les raisons, on sait aussi où s'est plantés, ce qu'on a réussi, on n'est pas fous. Mais on travaille, on sait que notre travail paiera, on a la chance d'avoir des joueurs qui ont montré des choses intéressantes, qui sont suivis par des clubs étrangers, alors ça aboutira ou pas, peu importe, notre soucis c'est de continuer à travailler. On se remet en question très souvent, même plus que certains peuvent le penser. (...) Vous pensez que notre président ou Alain Deveseleer ne sont pas toujours derrières nous à demander ce qui se fait, ce qui se passe ? On ne respecte plus rien, on analyse sur tout, on peut tout dire, ce qui compte c'est de faire le buzz. C'est comme ça, il faut faire avec. (...) ‡a touche les jeunes joueurs. Quelqu'un porte un jugement sur la prestation d'un garçon et ne sait pas ce qu'a demandé l'entraîneur. Ce qui compte c'est préserver les joueurs, leur faire prendre conscience qu'il y a autre chose que ça, il y a la confiance qu'on peut avoir, l'écoute, essayer de travailler ensemble. Ce n'est pas toujours très simple, parce que parfois l'écoute n'est pas bonne, les joueurs pensent qu'ils savent beaucoup de choses, mais c'est à nous de trouver la clé, de faire passer le message d'une autre façon."
"C'est vrai qu'il y a des commentaires extérieurs, c'est de bon temps de parler alors je dirais simplement : "il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre de nécessiteux", ce n'est pas moi qui le dis c'est Chateaubriand. Je vais m'arrêter là. Simplement, on travaille. On porte des jugements sur, par exemple, le comportement de certaines personnes, on ne sait pas comment on fonctionne. Sur la CFA on dit"untel et untel sont là, ils sont dépassés". Mais il faut savoir que quand on parle de Marius, par exemple, ça fait cinq ans qu'il ne fait plus les entraînements et on remet toujours Marius dedans. Je suis très étonné. (...) Il est là tous les jours, c'est un œ“il extraordinaire. Même s'il ne mène pas, c'est quelqu'un qui a des valeurs, qui va pouvoir avoir du recul par rapport aux entraînements, aux matchs, c'est quelqu'un de très précieux. (...) Si on savait les choses réellement, on viendrait sur place et on verrait."
"On se remet en question très souvent, même plus que certains peuvent le penser"
"Cette critique elle fait mal mais il faut laisser parler. On travaille, on avance. Alors l'équipe est dernière en CFA, on connaît les raisons, on sait aussi où s'est plantés, ce qu'on a réussi, on n'est pas fous. Mais on travaille, on sait que notre travail paiera, on a la chance d'avoir des joueurs qui ont montré des choses intéressantes, qui sont suivis par des clubs étrangers, alors ça aboutira ou pas, peu importe, notre soucis c'est de continuer à travailler. On se remet en question très souvent, même plus que certains peuvent le penser. (...) Vous pensez que notre président ou Alain Deveseleer ne sont pas toujours derrières nous à demander ce qui se fait, ce qui se passe ? On ne respecte plus rien, on analyse sur tout, on peut tout dire, ce qui compte c'est de faire le buzz. C'est comme ça, il faut faire avec. (...) ‡a touche les jeunes joueurs. Quelqu'un porte un jugement sur la prestation d'un garçon et ne sait pas ce qu'a demandé l'entraîneur. Ce qui compte c'est préserver les joueurs, leur faire prendre conscience qu'il y a autre chose que ça, il y a la confiance qu'on peut avoir, l'écoute, essayer de travailler ensemble. Ce n'est pas toujours très simple, parce que parfois l'écoute n'est pas bonne, les joueurs pensent qu'ils savent beaucoup de choses, mais c'est à nous de trouver la clé, de faire passer le message d'une autre façon."
