Le 12/06/2017 à 13h03 - Interview - Par Alexandre Poirier

Patrick Battiston - « Pour réussir, il faut un investissement total, permanent »

Actualités : Patrick Battiston - « Pour réussir, il faut un investissement total, permanent » - Formation Girondins
Pour GOLD FM, Patrick Battiston s'est exprimé à propos de la réserve des Girondins de Bordeaux et notamment sur les jeunes qui ont touché de plus ou moins loin l'équipe professionnelle :

« Cette année, il y a eu pas mal de joueurs qui sont allés chez les pros, c’est à souligner. Certains sont restés assez longtemps, ils ont pu montrer des qualités, peut-être que ce n’était pas encore suffisant, il fallait encore montrer un peu plus. Peut-être que c'était suffisant, mais devant, il y avait beaucoup de joueurs aussi, donc ce n’est pas la peine d’avoir un trop grand nombre, c’est aussi une raison. Mais il y a également aussi peut-être pour certains, ce qui est un peu dommage, pas un manque d'investissement, mais pas l’état d’esprit qu'il faut, être un vainqueur en permanence, haïr la défaite, l’envie de se surpasser, se sublimer, il ne faut pas que ce soit épisodique. On pense que ça peut être facile, mais c’est une remise en question permanente. La remise en question, elle est quotidienne, il faut donner le meilleur de soi à chaque instant. On sait pertinemment que pour réussir, il faut un investissement total, permanent, quotidien, matin, soir, entraînement visible, entraînement invisible. Et une fois qu’on a compris ça, on a compris pas mal de choses. Peut-être que dans l’immédiat, c’est un petit peu difficile à saisir, mais après un peu de réflexion, certains joueurs réaliseront et comprendront qu’ils ont toutes les qualités pour réussir, parce que dans ce groupe, notre groupe, cette saison, il y a eu des joueurs de qualité, sincèrement. Et je pense qu'ils vont prendre conscience du petit manque passager qu'il y a peut-être eu ou d'opportunité qui n'a pas été saisie et ils vont pouvoir peut-être réussir dans quelques temps à se montrer et à jouer à un niveau supérieur qu'était le nôtre, en CFA 2. »

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