Le 21/09/2017 à 11h25 - U17 Nat - Par Alexandre Poirier

André Pénalva - « Ils commencent à être un peu des "chiens" »

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Après la réaction d'Emeric Depussay, voici celle d'André Pénalva, toujours pour GOLD FM, qui fait également suite au match nul des U17 Nationaux contre Nantes dimanche dernier. Le coach évoque la progression de son groupe : 

« Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une équipe aussi athlétique, déjà (en parlant de Nantes, NDLR).  Après, ils ne sont pas qu’athlétiques, ils savent jouer au foot quand même, mais aussi athlétique, ça faisait vraiment très longtemps. Le bilan ? Il y a quand même une satisfaction par rapport au match, tel qu'il s'est passé. On s’est créé des occasions, on a joué sur notre potentiel offensif et en plus, on a bien progressé sur le plan défensif, on a été assez costauds. Sur les buts, il y a des manques individuels dans le duel, mais ça c’est encore à travailler. Sur le pénalty, ouais il a glissé le gars. L’arbitre, c’est difficile pour lui aussi, peut-être que nous aussi on aurait sifflé. »

Malgré le mieux constaté, ce n'est pas suffisant pour le coach bordelais qui attend encore ce fameux déclic : « Nous, ce qu’on veut, c’est voir nos jeunes progresser individuellement et collectivement. Et des fois, dans une saison en U17 Nationaux par exemple, le déclic se passe au mois de mars, ça peut arriver. Donc il ne faut jamais laisser tomber, parce que la progression chez les jeunes, elle arrive tout le temps. Dans l'attitude, à Niort, c’était des gosses naïfs, gentils et là aujourd'hui (dimanche, NDLR) ils commencent à être un peu des "chiens". Parce que le foot, c’est un jeu d’évitement, de passes, de courses, mais c’est aussi un jeu de duels, il faut être un peu malin dans ce jeu, sinon on ne peut pas s’en sortir. De toute façon, je n'ai jamais douté du potentiel de l’équipe. Je doutais, et je doute encore, du potentiel spécifique défensif, mais en travaillant dur, dur, dur, même ce potentiel peut se redévelopper. J’ai toujours confiance, parce que je me dis qu’avec tout le travail qu’on fait avec Marcelo Vada, toutes les semaines, à chaque fois, l’accompagnement qu'on a avec eux, paye toujours. »