Les réactions des coachs après la victoire contre Feytiat
En marge de la victoire de la réserve samedi contre Feytiat (2-0), les entraîneurs des deux équipes se sont exprimés pour Formation Girondins. Disponibles dans notre article retour sur la rencontre, voici ces réactions :
Matthieu Chalmé (entraîneur adjoint Bordeaux B) : « On sait que c’est compliqué face à cette équipe, bien regroupée derrière. On s’est déplacés dans les intervalles, mais il nous a manqués de la vitesse dans le jeu et de jeu sur les côtés. Ce qui a fait la différence, c’est le côté physique. On a mis plus de rythme en deuxième mi-temps, plus de vitesse dans le jeu, et ils avaient beaucoup couru en première mi-temps, donc ça nous a facilités la tâche. On touche le poteau, on a des occasions, on se demande quand on va marquer et finalement, le but est arrivé. Et à partir de là, on a commencé à avoir plus d’espaces et c’est logiquement qu’on a doublé la mise. On revient à un point de Bayonne, c’était l’objectif et il a été rempli. On sait que ce sera difficile jusqu’au bout, mais comme je le dis depuis le départ, il faudra être bien placé pour le sprint final. Aujourd’hui, c’est mission accomplie. On continue de grapiller des points sur Bayonne. »
Stéphane Roussy (entraîneur Feytiat) : « On était venus pour être bien en place, on connaissait leur système, leur jeu, on savait qu’ils devaient absolument gagner. Notre objectif, c’était de les contenir et de jouer les quelques contres qu’on a pu avoir, on en a eu un ou deux en première mi-temps, mais c’était plus difficile en deuxième. Sur la première période, on a réussi à développer de bonnes choses, peut-être qu’en jouant plus précis, on aurait pu les mettre en difficulté. Il y a de la frustration, mais sur l’ensemble du match, Bordeaux est meilleur que nous. On arrive à bien tenir, mais on n’apprend pas nos erreurs et c’est récurrent depuis le début de la saison. On doit pouvoir jeter le ballon pour protéger notre gardien et on ne le fait pas, on pense qu’on peut jouer au ballon et on se fait punir tout de suite. C’est un éternel recommencement. C’est frustrant et rageant, parce que les garçons se donnent à 100%. On donne le bâton pour se faire battre. Aujourd’hui, on est avant-dernier et on sait pourquoi. C’était un match bonus, où on pouvait revenir sur Libourne chez qui on va le week-end prochain. Le maintien était déjà dur avant, ce sera dur, mais on voit qu’on peut rivaliser. »
